Extrait de LA POSTE AUX CHEVAUX (Jacques Rivoire auteur de : ‘’Soucieu en Jarez et ses environs’’ - Edition 1995)
Le développement du chemin de fer sous le second empire et la suppression de la Poste aux chevaux vers 1870 ne firent pas disparaître le trafic des voitures et des diligences sur les routes de la région. Chaque ville, chaque bourgade avait ses voituriers et ses entreprises de transport. Duerne ne fut pas en reste manifestement. On ne sait trop ce qu’il advint de la maison Claude Peyrachon après l’arrêt du service de la ‘’Poste aux chevaux’’ peut être le transport continua-t-il à titre privé, nous ne disposons pas d’éléments à ce jour. Soucieu en Jarez et ses environs : Jacques Rivoire En courant la poste : Araire N°70 : Jacques Rivoire A cette époque pourtant on sait que l’hôtel JOUBAN était construit, à la croisée des routes Aveize/Ste Foy l’Argentière. Un service de diligence y vit le jour pour transporter : personnes et bagages ; pour aller prendre le train à Ste Foy l’Argentière entre autres. Les propriétaires étaient 3 frères célibataires. Ils faisaient fonctionner l’établissement aidés de 3 femmes. Un des trois hommes emmena même des voyageurs jusqu’à Bordeaux. Un surnom lui resta, on l’appela alors ‘’ le Bordeaux’’. Les affaires étaient très fleurissantes. Beaucoup de voyageurs s’arrêtaient à l’hôtel Jouban, si bien que l’un des patrons aurait dit : « Si je me mettais à l’entrée avec une fourche, je n’empêcherais pas l’argent de rentrer ! ». L’hôtel brûla on ne sait en quelle année. Un témoignage de Monsieur Hugues Chollet dit ‘’Dudu’’ nous apprend que c’est son grand père Hugues (du même prénom) maçon qui le reconstruisit, aidé de son fils Georges (père de Dudu). Le nouvel établissement changea de propriétaire et devint l’hôtel Clairon au début du 20e siècle, puis l’hôtel Ferrero, et actuellement : ’’De toutes façons’’